Manifestations en Grèce après l'accident ferroviaire, qui a coûté la vie à presque 60 personnes

La colère des Grecs ne s'estompe pas une semaine après le désastre ferroviaire qui a coûté la vie à près de 60 personnes. Plus de 65.000 personnes ont crié leur indignation dans toute la Grèce lors d'un nouveau jour de manifestation.

Giorgos Pavlis, lycéen, s'indigne: "la première chose que j'ai ressentie a été de la tristesse, mais ensuite est venue la colère. Parce que ce crime allait se produire, les travailleurs les avaient prévenus longtemps". Elina Cherikaki, mère de famille et membre du Conseil des parents de la région de l'Attique, commente: "nous élevons nos enfants pour qu'ils soient heureux. Nous ne les élevons pas pour les voir morts afin que les entreprises puissent faire des profits." "Les larmes ont séché et sont devenues de la colère. Ce crime ne sera pas oublié". Cette phrase est dans toutes les lèvres des manifestants qui se sont rendus au rassemblement d'Athènes après la tragédie de Tembi.

Les étudiants, les parents, les travailleurs et les personnes de tous âges exigent l'évidence du gouvernement grec : protéger la vie humaine. Manifestations accompagnées de violents affrontements avec la police... Les excuses du gouvernement et du ministre des Transports sont insuffisantes. 

Lors de sa conférence de presse, Giorgos Gerapetritis a pourtant assuré que la ligne respectera les normes de sécurité les plus élevées : "je dois à nouveau m'excuser, comme je l'ai fait dès le premier instant où j'ai pris mes fonctions, au nom du gouvernement et moi-même, personnellement, auprès des familles des victimes, auprès de tous les citoyens grecs. Le système ferroviaire ne redémarrera pas tant qu'il n'y aura pas une mise à niveau technologique et uniquement dans des conditions de sécurité complètes." D'autres rassemblements sont prévus au cours des jours à venir.